Selon son origine, le handicap peut apparaître à tout moment de la vie. Ainsi, certaines personnes peuvent avoir décroché leur permis alors qu’elles étaient valides, avant de se retrouver en situation de handicap. Dans ce cas, selon chaque situation, il peut être nécessaire soit de passer le permis, soit de le faire régulariser.
Après la visite médicale et l’obtention du certificat d’aptitude à la conduite (pour en savoir plus sur son obtention rendez-vous ici), il ne reste plus qu’à prendre la route vers le permis !
Si je ne suis pas encore titulaire du permis de conduire…
Cap sur l’auto-école ! Comme pour tout apprenti conducteur, la première étape consiste à assimiler les bases : les panneaux de signalisation, les règles du Code de la route, les équipements de sécurité, etc. Tout cela se travaille au fil de séries de tests, jusqu’au jour de l’examen où il faut répondre correctement à 35 questions sur 40.
Une fois le code en poche, place à la pratique : prendre le volant et apprendre à conduire « en vrai ». Bien entendu, pour un conducteur en situation de handicap moteur, le poste de conduite doit être aménagé en fonction de ses besoins. Mais que l’on accélère avec le pied droit sur la pédale classique, avec le pied gauche via une pédale d’accélération à gauche, ou encore avec la main grâce à la poignée d’accélération, l’enjeu reste le même pour tous : savoir accélérer au bon moment !
Vient ensuite l’épreuve finale du permis. Les examens sont identiques pour tous les candidats, qu’ils soient valides ou en situation de handicap (ce qui semble tout à fait logique). Néanmoins, certaines vérifications, comme contrôler le niveau d’huile moteur, peuvent représenter une difficulté pour certains. Afin de garantir l’égalité des chances, des aménagements sont possibles pour les personnes à mobilité réduite. Une demande peut alors être adressée à la préfecture de son département, par exemple pour obtenir :
- un temps supplémentaire,
- l’assistance de l’accompagnateur ou de l’expert lors des questions et/ou vérifications portant sur des éléments techniques situés à l’extérieur du véhicule.
Dans le cas où j’avais déjà obtenu mon permis de conduire…
En avant vers l’examen ! Pour les personnes à mobilité réduite ayant obtenu leur permis lorsqu’elles étaient valides, la régularisation passe par un examen technique. Une fois le véhicule adapté, il faut prendre rendez-vous avec un agent du bureau de l’éducation routière du département. Celui-ci s’assure que les aménagements réalisés correspondent bien aux prescriptions du médecin agréé lors de la visite médicale, et que leur utilisation est correctement maîtrisée.
Même si le protocole de régularisation n’impose pas de suivre des cours de conduite adaptés, il est fortement recommandé de prendre une ou deux leçons avec un moniteur d’auto-école spécialisé Handiconduite. C’est une excellente façon de se familiariser avec les nouveaux équipements d’aide à la conduite… et d’adopter ses nouvelles habitudes au volant en toute confiance.
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